Communiqué

Chers pilotes, pilotes professionnels, instructeurs…

À l’approche de la date fatidique du 11 mai, vous êtes nombreux à nous interroger sur la possibilité et les conditions de reprise de nos activités ultralégères à compter de cette date.

Il est évident que nous avons tous envie et besoin de reprendre les vols, tout particulièrement les professionnels cloués au sol depuis le 16 mars et lourdement pénalisés économiquement par les fermetures administratives qui leur sont infligées.

En contact permanent avec nos autorités de tutelle, votre syndicat défend la position suivante, sur laquelle l’arbitrage de la DGAC devrait intervenir au plus tard le 14 mai à l’occasion d’une réunion de concertation entre le président du SNPPAL et le chef de la MALGH :

Une nécessaire reprise de l’activité dès le 11 mai pour les vols solo et les vols biplaces d’initiation et d’écolage nous semble parfaitement réalisable dès lors que les opérateurs s’engagent à appliquer des mesures de sécurité sanitaires équivalentes à celles préconisées par l’EASA, sous forme de recommandations (par ailleurs non contraignantes) faisant l’objet du SIB 2020-02R4 en date du 7 avril 2020, visant principalement les opérateurs de transport aérien public.

Il nous semble en effet que rien ne justifierait d’infliger à des exploitants d’aéronefs exclusivement biplaces des contraintes supérieures à celles recommandées pour l’exploitation d’avions de ligne transportant plusieurs dizaines, voire centaines de passagers.

En résumé, une désinfection systématique du poste de pilotage ainsi que des casques et systèmes intercom entre chaque vol, le lavage de mains et/ou l’utilisation de gants jetables ainsi que le port de masque pour le pilote et le passager devraient constituer des mesures obligatoires adaptées, permettant aux opérateurs professionnels de l’aviation ultralégère actuellement cloués au sol et privés des ressources financières nécessaires à leur survie, de dispenser à nouveau leurs prestations habituelles dans des conditions de sécurité sanitaire satisfaisantes.

Soyez assurés que votre syndicat s’emploie activement à permettre à ses adhérents comme à l’ensemble des pilotes de reprendre le plus tôt possible le chemin de nos aérodromes et plates-formes.