Laurent Proust et Serge Marolle ont participé le 27 mars au comité de validation de l’examen théorique commun ULM.
Afin de comprendre les raisons du fort taux d’échec provoqué par certaines questions, il a été procédé à l’examen de toutes celles correspondant à un taux d’échec compris entre 40 % et 50 % .
L’étude de ces questions n’a pas révélé de pièges ou de formulation ambiguë, elle a en revanche mis en évidence un important déficit de connaissance présenté par les candidats dans les domaines suivants :
- altimétrie, paramètres et gradient de température de l’atmosphère standard ;
- classes d’espace ;
- météo, nuages, information météorologique (METAR, TAF, TEMSI, etc.) ;
- documentation aéronautique ;
- cartographie, lecture et symbologie ;
- navigation (route, cap, etc.).
Même si dans l’attente de la mise en place de leur examen spécifique, nous savons que le partage de cet examen avec la population drone est de nature à en impacter défavorablement la statistique globale, il importe que les instructeurs prennent une part active au renforcement des connaissances de leurs élèves sur ces points, et adoptent une attitude critique à l’égard du bachotage de QCM sur Internet qui, pour commode qu’il soit, n’est sans doute pas le meilleur moyen d’acquisition, de compréhension et de mémorisation durable des connaissances.
